La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui est causée par la perte de neurones dans le cerveau. Ces neurones sont situés dans une partie du cerveau que l’on appelle la substance noire, et ce sont ceux qui contrôlent les mouvements. Plus le nombre de neurones diminue, plus on remarque l’apparition de symptômes moteurs. D’autres neurones du cerveau sont également affectés par la maladie, ce qui occasionne d’autres types de symptômes qui ne touchent pas le mouvement.
Selon le guide InfoParkinson de la société Parkinson du Québec, environ 100 000 personnes seraient atteintes de la maladie au Canada, dont 25 000 au Québec. L’âge moyen d’apparition des premiers symptômes est d’environ 64 ans, mais le nombre de cas augmente avec l’âge. La maladie de Parkinson atteint ainsi 1% des gens de 65 ans et plus et 2% des gens de 70% et plus.
Les causes de la maladie de Parkinson
Les causes de la maladie de Parkinson ne sont malheureusement pas claires et nettes. De nombreuses études sont menées pour tenter d’élucider ce mystère, qui pourrait mener à une meilleure prévention de la maladie ainsi qu’à des pistes de solutions intéressantes pour la traiter. Pour l’instant, seuls quelques facteurs de risque ont pu être identifiés par les chercheurs :
Facteurs environnementaux
On note une plus grande proportion de personnes atteintes de la maladie de Parkinson dans les milieux ruraux que dans les milieux urbains, donc cela a porté les chercheurs à s’attarder aux causes environnementales. On note que l’exposition aux polluants chimiques, aux herbicides et pesticides, au carbone, au fer et au manganèse pourrait avoir un rôle à jouer dans le développement de la maladie.
Facteur génétique
Est-ce que la maladie de Parkinson est héréditaire? La question reste pour le moment sans réponse claire. Bien que les chances de souffrir de la maladie semblent augmenter lorsqu’un membre de la famille en a déjà souffert également, les recherches ne sont pas tout à fait concluantes encore à ce niveau.
Autres facteurs de risque
Certains autres facteurs de risque ont été identifiés dans les recherches sur la maladie de Parkinson, comme un traumatisme crânien ou un AVC, certains virus comme le virus du Nil, un fonctionnement anormal des substances du cerveau et la prise de médicaments en lien avec certaines maladies psychiatriques.
Prévenir la maladie de Parkinson
À la lumière de ces informations, vous comprendrez qu’il n’est pas simple de prévenir la maladie de Parkinson. Nombre de facteurs sont encore inconnus, plusieurs sont impossibles à contrôler et les recherches continuent sans cesse d’évoluer. On peut tout de même identifier certains comportements qui peuvent mettre les chances de notre côté.
Être le plus actif possible
Vous le savez probablement déjà, mais être actif comporte de nombreux bienfaits pour la santé physique et la santé mentale. Les neurones affectés par la maladie de Parkinson sont directement liés à la dopamine… qui est une hormone notamment sécrétée lorsqu’on bouge et qu’on fait du sport. Ainsi, en 2016, une étude a montré que l'activité physique régulière diminue en moyenne de 34% le risque de survenue de la maladie de Parkinson.
De plus, comme les symptômes moteurs sont la majeure partie de la maladie de Parkinson, être actif et maintenir ses capacités physiques ne pourra que vous être bénéfique, même si vous souffrez un jour de la maladie. Non seulement c’est une recommandation que l’on peut appliquer pour prévenir la maladie, c’est également l’un des traitements qui sert à la ralentir une fois qu’elle se présente.
Maintenir un bon taux de vitamine D
Un faible taux de vitamine D serait associé à un risque accru de développer la maladie de Parkinson. Il est donc conseillé de s’exposer au moins 10 minutes par jour au soleil, de consommer des poissons gras, des œufs, du fromage ou bien de prendre un supplément si vous n’en avez pas suffisamment.
Bien s’alimenter
L’alimentation a certainement un rôle à jouer dans le maintien d’une bonne santé générale, ainsi que pour la maladie de Parkinson plus spécifiquement. Selon certaines études, il serait donc recommandé d’adopter une alimentation riche en oméga 3 et pauvre en oméga 6, de consommer des fruits rouges, de consommer des aliments riches en vitamine B6 et en tyrosine, de limiter sa consommation de calcium, de consommer des fibres et de boire beaucoup d’eau. Bien entendu, consultez d’abord votre professionnel de la santé avant tout changement dans votre régime alimentaire.